Un bestiaire onirique et fantastique
Car les animaux et la nature traversent toute son oeuvre, vaste bestiaire coloré, onirique et surréaliste : bébêtes qui font peur, limaces aux yeux multiples, chimères indescriptibles, monstres informes et gluants, animaux à l’air méchant….Sa fascination pour la nature et pour les mythologies du monde est saisissante sur les fresques d’animaux géants au Muséum de Toulouse ou sur les monstres au Musée des Augustins. Son atelier est digne d’un paléontologue ou d’un aventurier : un fatras de plumes, d’os, de crânes, d’animaux naturalisés, d’hameçons, des bouts de nature divers récoltés au fil des promenades.
Low-brow ou pop surréalisme
On classe souvent son œuvre protéiforme dans la famille du low-brow, ou pop surréalisme, culture populaire underground née aux États-Unis, en marge des circuits académiques. Ses influences sont foisonnantes : littérature fantastique, personnages de fiction, mythologie grecque, livres d’anatomie. De Bob l’éponge aux films de Murnau, de Centaure aux Chevaliers du Zodiaque, d’Edgar Allan Poe à Star Wars.D’abord figure du graff ( qui est pour lui un support mais non un discipline) on lui doit, toujours à Toulouse, la fresque de la façade du Couvent des Dominicains représentant Saint Dominique sur 100m2 et des réalisations un peu partout en Europe et aux États-Unis.
La résidence
Chaque année depuis 2011, Le Musée des Arts Buissonniers accueille un artiste en résidence. Pendant un mois, il investit la place du village et sculpte un bloc de pierre de pays, face à l’église et sous l’œil encourageant des habitants. Ce travail fait l’objet de visites pédagogiques et de rencontres avec les visiteurs.La sculpture est exposée durant un an sur la place du village avant de rejoindre
le Jardin des Sculptures
> La résidence a lieu du 31 octobre au 3 décembre 2016
> La restitution de la résidence de sculpture a lieu samedi 3 décembre à 16 h pour découvrir l’œuvre sculptée en présence de l’artiste.