Depuis 2010, le Musée des Arts Buissonniers propose tous les ans à un artiste la réalisation d'une sculpture sur la place du village de Saint Sever du Moustier, dans un bloc de pierre du pays (grès rouge).
En 2018, le Musée des Arts Buissonniers a choisi Anaïs Eychenne pour la 9e résidence de sculpture, du 5 octobre au 3 novembre 2018.
29 sept. 2017
27 sept. 2017
25 sept. 2017
22 sept. 2017
21 sept. 2017
20 sept. 2017
18 sept. 2017
Joël Thépault
Depuis plusieurs années, Joël Thépault développe une recherche
plastique entre la sculpture, la nature, les objets abandonnés par la
société de consommation… Il se situe dans la marge et les chocs entre la
modernité et le sauvage, entre absurde et mélancolie.
Il sculpte avec le bois, la pierre, les objets, les mots : installations dans la nature témoins de l’élan mémoriel fragile (France, Belgique, Yougoslavie, Danemark, Burkina Faso), livre d’artiste (éditions de la Regondie), habitacles de bois qui ouvrent le rêve, installations -poèmes qui maintiennent vacant l’espace de toute « réponse » …
Face aux objets abandonnés, cassés ou usés, je m’interroge tel un ethnographe poète, en les transformant, en les mettant en scène au milieu de sculptures en bois, en calcaire ou en pierre. Entre mémoire, ironie et dérision certaines sculptures semblent avoir été oubliées sur une grève après un long voyage, d’autres assemblages absurdes intriguent, questionnent. J’aime les machines archaïques, rudimentaires, je travaille dans le grinçant, le décalé, la dérision.
En fait, j’aurais voulu être archéologue. Lorsque je refais fonctionner des objets obsolètes, collectés un peu au hasard des décharges, des greniers, ou des plages… c’est comme si je racontais des histoires avec des souvenirs, ce sont des évocations du passé qui parlent de l’histoire singulière de gens ordinaires.
Il sculpte avec le bois, la pierre, les objets, les mots : installations dans la nature témoins de l’élan mémoriel fragile (France, Belgique, Yougoslavie, Danemark, Burkina Faso), livre d’artiste (éditions de la Regondie), habitacles de bois qui ouvrent le rêve, installations -poèmes qui maintiennent vacant l’espace de toute « réponse » …
Face aux objets abandonnés, cassés ou usés, je m’interroge tel un ethnographe poète, en les transformant, en les mettant en scène au milieu de sculptures en bois, en calcaire ou en pierre. Entre mémoire, ironie et dérision certaines sculptures semblent avoir été oubliées sur une grève après un long voyage, d’autres assemblages absurdes intriguent, questionnent. J’aime les machines archaïques, rudimentaires, je travaille dans le grinçant, le décalé, la dérision.
En fait, j’aurais voulu être archéologue. Lorsque je refais fonctionner des objets obsolètes, collectés un peu au hasard des décharges, des greniers, ou des plages… c’est comme si je racontais des histoires avec des souvenirs, ce sont des évocations du passé qui parlent de l’histoire singulière de gens ordinaires.
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