29 sept. 2017

Des traces



et les traces sont taillées



27 sept. 2017

Des lignes

Aujourd'hui Joël encorde sa sculpture


puis trace les lignes de la corde sur la pierre



25 sept. 2017

Des formes

La pierre prend des formes...



22 sept. 2017

Premier jours

Joël apprivoise la pierre et commence à imaginer sa sculpture.


et se met à la tâche



21 sept. 2017

installation

La pierre est en place devant le Musée



20 sept. 2017

La pierre

Choix de la pierre à la carrière,


et découpe de la base.

18 sept. 2017

Joël Thépault

Depuis plusieurs années, Joël Thépault développe une recherche plastique entre la sculpture, la nature, les objets abandonnés par la société de consommation… Il se situe dans la marge et les chocs entre la modernité et le sauvage, entre absurde et mélancolie.

Il sculpte avec le bois, la pierre, les objets, les mots : installations dans la nature témoins de l’élan mémoriel fragile (France, Belgique, Yougoslavie, Danemark, Burkina Faso), livre d’artiste (éditions de la Regondie), habitacles de bois qui ouvrent le rêve, installations -poèmes qui maintiennent vacant l’espace de toute « réponse » …  

Face aux objets abandonnés, cassés ou usés, je m’interroge tel un ethnographe poète, en les transformant, en les mettant en scène au milieu de sculptures en bois, en calcaire ou en pierre. Entre mémoire, ironie et dérision certaines sculptures semblent avoir été oubliées sur une grève après un long voyage, d’autres assemblages absurdes intriguent, questionnent. J’aime les machines archaïques, rudimentaires, je travaille dans le grinçant, le décalé, la dérision. 

En fait, j’aurais voulu être archéologue. Lorsque je refais fonctionner des objets obsolètes, collectés un peu au hasard des décharges, des greniers, ou des plages… c’est comme si je racontais des histoires avec des souvenirs, ce sont des évocations du passé qui parlent de l’histoire singulière de gens ordinaires.